Guillaume oscille entre références classiques à l'histoire de l'art, à
la littérature et une pratique plastique directement issue de codes
urbains contemporains propres au Street art.
Guillaume Mathivet évoque une attitude contemporaine qui tend à
développer des techniques d'effacement pour faire table rase des
graffitis qui investissent l'espace urbain. En laissant partiellement
apparaître des graffitis après qu'il les aient recouverts au moyen
d'aplats colorés, Guillaume crée des tensions révélatrices d'une
dualité constante qui, comme il le signifie, symptomatise un phénomène
de réaction souvent plus visible que l'action même de graffer.
Stephanie Dauget